L’homme ivre – compagnie associée

 

La compagnie L’homme ivre est fondée à Paris en 2006.

Il s’agit du prolongement d’une compagnie de théâtre d’image et de marionnette, La Machine, qui est à l’origine de deux créations collectives : Un silence en sourdine (Marie-Geneviève L’Her, 1999), et Yvonne, princesse de Bourgogne (d’après Gombrowicz, 2001), et de Manège/Woyzeck (d’après Büchner, mes. Jean-François Favreau, 2003).

Le Théâtre de l’homme ivre présente Marie en Pologne (Institut Grotowski, 2011) à l’issue d’une convention (ligne promotionnelle) et d’une résidence au théâtre Tomaszewski de Wroclaw, et en France, à Lavauzelle et à la Métive. Le spectacle met en scène une femme, Marie, qui se dit d’une façon déconcertante, avec les mots de la nouvelle du même nom de Robert Walser.

Ce projet s’étoffe d’un travail sur la première photographie et les arts de l’optique, devenant Marie ou la Chambre claire (2017), présenté à la Ferme du Bonheur (Nanterre), Anis Gras, le lieu de l’autre (Arcueil), et au festival Un dimanche en compagnies à l’Espace Claude Chabrol de Sardent.

La compagnie s’engage ensuite (2018) dans un travail sur le chant traditionnel, créant une forme scénique de concert-documentaire Les temps qui courent / Au diable, qui met en scène une enquête impossible sur la chanson de tradition orale dans les campagnes du centre de la France, les déboires des collecteurs autodidactes, et la rencontre de collecteurs, vecteurs d’une « mémoire de deuxième main ». Ce projet a donné un concert et une forme de plateau, qui a été présentée au festival Lézart vert, Haute-Vienne en scènes (Limoges), La Spouze, saison culturelle de la CIATE (Moutier d’Ahun, Janaillat)… Accueil en résidence au Cube de Hérisson et à Graines de rue / Bessines.

En 2019, en collaboration avec Uliana Horbachevska et une équipe internationale de 5 comédiens-chanteurs et musiciens, la compagnie produit Chants de la guerre et du ciel, présenté au Teatr KANA de Szczecin, en Pologne, et élaboré à Lavauzelle, à l’Institut Grotowski de Wroclaw, et à Las Bielanski (Varsovie).

L’homme ivre travaille désormais sur Opus Incertum, qui met en scène notre rapport à la culture latine et traite à nouveau de la mémoire par l’intermédiaire des « carnets » (en s’inspirant des cours de Michel Foucault sur « l’écriture de soi »). Ce projet est soutenu par la Maison du Patrimoine oral de Bourgogne (Anost) pour une résidence sur l’année 2019-2020.

La compagnie a également mené de nombreux ateliers avec de jeunes acteurs, en France (Limousin, Paris, Marseille…), au Luxembourg et en Pologne.

Davantage : www.lhommeivre.org

photos : Marie ou la Chambre claire, Thomas Guillot