LA DANSE D’UNE ÉMERGENCE
Atelier de recherche corporelle
mené par Ephia Gburek
accompagné par Vincent Valente à l’accordéon
Vendredi 29 septembre, samedi 30 et dimanche 1er octobre 2023.
du 10h00 à 17h30
Au Site de Pratiques Théâtrales Lavauzelle
1 La Vauzelle • 23250 JANAILLAT, CREUSE. www.lavauzelle.org
Attendre. Tendre vers, relier dedans et dehors, se relier à l’autre, jeu de tensions, d’attention.
À travers la danse, qui est d’abord un acte d’écoute, Ephia Gburek partage ses interrogations corporelles sur la présence, l’accompagnement de l’autre, les liens entre le corps et l’objet, le corps et l’environnement. Sa recherche chorégraphique questionne les limites entre l’animé et l’inanimé. Elle ralentit son corps pour arriver à l’endroit précis où le mouvement se détache insensiblement de l’immobilité. Cette dilatation du temps permet à son corps de s’éloigner de la vie active et volontaire de l’humain et de se rapprocher d’états de la matière : un glacier qui fond, une goutte d’encre qui se dissout dans l’eau, une pierre sculptée par le monde qui s’agite autour d’elle. La danse devient pour elle un acte de métamorphose.
Un échauffement intensif en cercle ouvre nos portes et nous relie : au lieu, au groupe, à nos sensations, à la respiration et à la voix. A travers ce rituel d’accordage, nous éveillons la chair et les articulations autant que l’imaginaire. Puis la pratique se poursuit avec des explorations individuelles, avec partenaire, et en groupe en étant guidées par un langage poétique qui transforme notre physicalité.
Notre danse se révèle comme un jeu entre le corps en mouvement et les perceptions en expansion. Étirer nos terminaisons nerveuses au-delà de l’enveloppe corporelle pour dissoudre les frontières. Tenter de ressentir à travers le corps de l’autre et entrer dans son expérience : un acte primaire d’écoute et d’empathie. Changer de perspective comme changer de peau. Se confondre puis se fondre dans la matière (fumée, avalanche, vrombissement de machine). Et cette confusion délicieuse entre la matière et nos êtres, nous guide, nous déboussole, nous invite à oublier nos certitudes.
Tarif : 180 euros / Tarif réduit : 160 euros (chômeurs, intermittents)
Hébergement : 15 euros / nuitée
Participation prix libre à la nourriture à partir de 12 euros / jour
Inscriptions : valerie@lavauzelle.org
Renseignements : +33 (0)6 20 48 06 46
Si ce stage vous intéresse, merci d’envoyer un email mentionnant sommairement votre expérience relative à la danse et votre motivation. Nous vous enverrons ensuite une fiche d’inscription, et il vous sera demandé de verser des arrhes correspondant à la moitié du tarif. Votre participation sera alors validée à la réception de la fiche et du versement avant la date du 20 septembre.
Les repas seront préparés en commun à partir de produits végétariens, sains et locaux, achetés à l’avance.
La cuisine et les tâches du quotidien nécessiteront la participation de chacun jusqu’à 45mn par jour.
Les participants sont vivement encouragés à venir dès le jeudi 28 septembre pour voir LES MAINS DE L’ARGENTIERE de la cie Djalma primordial science avec Ephia Gburek et Vincent Valente à 20h30 à la salle Confluences de Bourganeuf (23), co-organisé par le Site de Pratiques Théâtrales Lavauzelle, l’Association La Broussaille, et L’Association L’Habitude Fait le Paysage. Informations en bas de page.
Ephia Gburek | CHORÉGRAPHE, INTERPRÈTE, PÉDAGOGUE
www.djalma.com
« Bachelor of Arts » en danse contemporaine de Columbia University à New York City ‘98, Ephia s’immerge dans le milieu de l’improvisation et des pratiques somatiques. Ces expériences l’initient à la transmission de la danse par le toucher et révèle le lien profond entre les perceptions corporelles, l’imaginaire, et la qualité du mouvement. Sa curiosité pour la transe l’amène à étudier la danse au Ghana et en Indonésie. Elle étudie intensivement le butoh au Japon avec Min Tanaka (Body Weather Farm) et Kazuo Ohno et devient membre de la compagnie butoh d’Anzu Furukawa basée à Berlin.
En 2000 elle fonde la compagnie Djalma Primordial Science avec le musicien expérimental Jeff Gburek. Leurs spectacles, à la fois sensibles et dérangeants se produisent aux États-Unis et en Europe. Depuis 2007, Ephia Gburek habite en France. Elle est co-fondatrice de la Fab-Ka, lieu de pratiques artistiques en chantier permanent à Saint Etienne.
Lien (site de la compagnie) : www.djalma.com
LES MAINS DE L’ARGENTIÈRE
cie Djalma Primordial Science
Jeudi 28 septembre – à 20h30 à la salle Confluences de Bourganeuf (23)
Co-organisé par le Site de Pratiques Théâtrales Lavauzelle, l’Association La Broussaille, l’Association l’Habitude Fait le Paysage.
À la lisière de la danse, du théâtre et de la performance, Les Mains de l’Argentière découle d’une volonté documentaire et poétique de partager des portraits anonymes de patients sortant de longues périodes de coma. Une danseuse et un accordéoniste, dans une rare proximité, incarnent ces présences liminales aux temporalités étirées, presque inconnues. Entre émergences inouïes et nouveaux départs, ces micros-événements, cataclysmes d’éveil, racontent l’humain…
Ce projet fait suite à une résidence artistique dans le service neurologie du Centre Médical de l’Argentière.
Mise en scène / danse : Ephia Gburek
Accordéon / jeu sur scène : Vincent Valente
Collaboration à la mise en scène / lumières : Stéphane Raveyre
Régie lumière : Olivier Richard
Collectes visuelles et sonores : Céline Pierre
Entrée 12 / 8 euros.
Réservations : valerie@lavauzelle.org / 06 20 48 06 46
Extraits vidéo : Les Mains de l’Argentière 2022-23 – YouTube
Avec le soutien de la ville de Saint-Étienne et le département de La Loire
Résidences et coproductions | Le Chok Théâtre, La Fab-ka, La Chambre d’eau, Le Théâtre de Chambre / 232U