Résidences, création, pédagogie et ressources – théâtre physique et vocal, recherche sur les arts traditionnels – compagnie associée Théâtre de l'homme ivre
avec l’instructeur Aziz Drabia (Systema Grand Nord)
Après les stages de 2022 et 2023 dans le cadre des ateliers d’été, et le relai pris par les amis de Felletin l’année dernière et ce printemps, nous avons la joie d’accueillir à nouveau Aziz dans la région du Thaurion, cette fois en partenariat avec La boutique des idées (Pontarion).
Même s’il y aura une continuité dans les journées, il reste possible de ne suivre qu’un seul jour.
Horaires : 10h à 17h30 avec une pause déjeuner.
Salle municipale (avec parquet) de Pontarion, 8, route de Guéret, 23250.
Après deux stages à Lavauzelle en 2022 et 2023, un à Felletin l’année dernière et ce printemps, Aziz revient dans la région du Thaurion, cette fois dans la belle salle de Pontarion, avec la participation de la Boutique des idées.
/ Le thème du stage de juin sera déterminé dans le prolongement du stage de Felletin * /
Bienvenue !
La pratique est (vraiment) ouverte à toutes et tous… et le systema bénéficie même de la disparité des expériences de chacun.e.s !
Une feuille de décharge de responsabilité sera à signer lors de votre arrivée. L’adhésion à l’une des associations organisatrices est nécessaire pour la prise en charge de l’assurance.
Vous pourrez déjeuner sur place… mais sans garantie de pouvoir faire réchauffer vos provisions – à toutes fins utiles, il y a à 100 mètres une boulangerie et une supérette ouverts les matins.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’hébergement.
De 14 à 18 heures, à Pontarion, dans la grande salle municipale
Cet atelier propose une immersion dans l’espace moelleux du son, par la pratique du chant collectif.
Chaque séance démarre par un travail sur le souffle et la résonance, un seuil pour le corps et l’écoute, et un travail sur l’accord du jour (qui s’entend dans un sens musical, mais aussi comme la vibration humaine singulière de chaque rencontre). Chemin faisant, nous apprendrons à la volée un répertoire de chants populaires, profanes ou sacrés, en faisant confiance au mimétisme, à la mémoire corporelle et collective, mais aussi à notre capacité d’approximation.
L’atelier est ouvert à toustes, chanteures ou non, sans limite d’âge.
Participation 25/15 euros, selon vos possibilités
Jean-F Favreau est comédien et chanteur, nourri par des collectes et rencontres de terrain dans le monde traditionnel de la Méditerranée, du monde slave, ou du Caucase. Il s’occupe du Site de pratiques théâtrales Lavauzelle, à Janaillat, et dirige l’ensemble In vivo, partenaire de la journée sur l’accueil en temps de guerre à Pontarion, en octobre dernier.
atelier de chant collectif fondé sur des répertoires de tradition orale du domaine européen (Méditerranée, monde slave, Caucase)
Guidé par Jean-F. Favreau
à la Guillotine, Montreuil, dans la salle “de yoga”
Le samedi 22 mars, de 10 à 17 heures (avec une pause d’une heure), et le dimanche 23, de 13 à 18 heures
Cet atelier propose une immersion dans le son du chant en commun. Il propose d’alimenter l’écoute, le souffle et la vibration, et de chercher, à l’intérieur du son, par l’ouverture de la voix et de l’oreille, les points de repère pour « l’accord parfait ». Celui-ci s’entend dans un sens musical (harmonique), mais aussi sur le terrain humain de chaque rencontre – une relation qui n’est pas sociale mais vibratoire.
Nous nous exercerons à apparaître et à disparaître dans le son commun et à se référer à ce qu’il a de vivant. Chemin faisant, nous apprendrons à la volée un répertoire de chants populaires, profanes ou sacrés, en faisant confiance au mimétisme, à la mémoire corporelle et collective, mais aussi à notre capacité d’approximation.
Par un relai d’initiative, il s’agira de porter ensemble la vie d’un chant, avec sa naissance, son sommet et sa résolution, en nous fondant sur l’effet physique et émotionnel (le « frisson »), mais aussi sur ce qui, dans l’histoire et de la poésie orale qui y est véhiculée, résonne en nous.
Jean-F. Favreau est comédien-chanteur, formé notamment à l’Institut Grotowski, en Pologne, où il travaille pendant une dizaine d’années avec Teatr ZAR. Il y fait la rencontre de Zygmunt Molik puis de Jorge Parente, aux côtés de qui il chemine depuis 2018.
Nourri de nombreux voyages de recherche et une relation continue avec des chanteurs (des îles de Méditerranée, des mondes salve et caucasien, des Caraïbes, du Centre-France…), il a organisé des rencontres, actions et ateliers, autour de la transmission orale, notamment au sein du Site de pratiques théâtrales Lavauzelle, dans le Limousin, depuis 2010. Il transmet le chant depuis 2009, en France et à l’étranger.
Cet atelier est ouvert à toutes et tous, y compris aux non-musiciens.
Tarifs : de 60 à 90 euros, en conscience, selon les possibilités de chacun
En arrivant dans ce coin du Limousin, il y a 18 ans (!), ne connaissant pas la région, nous avions entendu dans le nom « Creuse », le creux. Un espace pour des possibles. Celui de faire des choses en dehors des logiques d’addition et de saturation. Nous avons appris, depuis, que ce territoire et ses entours étaient loin d’être creux… mais il n’en reste pas moins que c’est, et c’est devenu (ou ça reste, c’est selon), un bon endroit pour creuser.
L’hiver, pour nous, c’est justement l’espace du creux, où tout peut arriver qui soit nouveau et/ou « à nouveau ». C’est en tout cas, l’espace pour renouveler.
J’ai parfois eu la sensation que cette saison est pour Lavauzelle, sur le mode des grands cétacés, le moment d’une “prise d’air” avant un été de plongée continuelle (ce n’est pas par hasard que l’on parle d’ateliers « immersifs »).
Or, nous aimerions à l’avenir, petit à petit, y déroger. Créer des possibilités d’expression en hiver, avec des alliés, avec des locaux de plus en plus adaptés à toutes les saisons… afin, l’été, de ne pas acquiescer trop systématiquement à l’appel de l’intensité.
C’est-à-dire que nous voudrions dés-intensifier l’été.
Et ouvrir les autres saisons à des traversées, présences, chantiers, expériences.
Et cependant, et sans contradiction… la projection des activités estivales se remplit petit à petit
L’année a commencé pour nous, et pour une part de la constellation lavauzellienne, par une première qui est une présentation publique du labo Penthésilée, faisant suite à la résidence de l’été dernier, constitué autour de Jorge Parente et de la tradition de Zygmunt Molik « Voice and body ». Nous avons présenté le travail sous une forme « complète » à la Guillotine, à Montreuil, le 4. J’ai pioché dans ce texte un mot sous lequel j’ai cru bon de placer l’année qui s’ouvre : « irréfrénée ».
On profite donc du pivot de l’année, que l’on vous souhaite belle, fertile, désaturée, et irréfrénée… pour dessiner la constellation de ce qui a été en 2024, et de ce qui sera en 2025.
Rétroviseur : désannonce de l’année 2024
La tornade de la saison 24 à Lavauzelle a été faite :
D’une formation professionnelle AFDAS menée à Paris avec les groupes Tempvs Fvgit (Corse) et Uliana Horbachevska (Ukraine), avec la compagnie IPAC. En marge de cette formation ont eu lieu des concerts avec Uliana Horbachevska, Sofija Leshyshak, Jean-François Favreau, Victor Parente, Valérie Vivier…
ph. Telmo Pinto
d’expérimentations multiples dans la forêt avec les copines de la Boutique des idées (avec Carole Chausset / Les écorcés, avec le dessinateur-paysagiste Yoann Bit-Monot, les artistes Pascal Delétage, Shuling Liu, Asaf Bachrach, Elsa Lacascade, Léa Genet…)
de travaux d’invention permanente, de présences successives – Manon Cazes/Cie Virago (atelier « corps et voix », athlétisme de la bienveillance), Pietro Varrasso (bienveillance bis, et cette année, pour la première fois, fonction de chef menuisier).
de la poésie des ateliers d’Ephia Gburek (danse « géologique » et – grâce à Vincent Valente – chromatique), Soledad Zarka (composition instantanée de plateau et de musique, et magie de la présence), Rita Piga (Chant Sarde et générosité)…
… et le retour de Soledad « bras vides, bras pleins » pour une résidence en septembre.
De tournées intensives (11 dates !) de l’ensemble In vivo, en voiture, à pied, sous la pluie… sur les thèmes du chemin, de la guerre…
L’accueil de l’infinitésimal musique de Thomas Bonvallet pour un projet de concert-convalescence, Thomas ayant un problème d’hyperacousie de douleur (à Chalendeix)
Le lancement du projet de musique/danse Songlines, avec la musicienne Gwennaëlle Roulleau, qui travaille la « plastique du rêve » (accueil à la Broussaille – merci !)
La présence (résidence) de la comédienne/musicienne Fenya Abraham et de la metteuse en scène Nasrin Pourhosseini autour d’Etty Hillesum
Le retour, confirmant une histoire commencée il y a 10 ans à la Métive, de la photographe Nolwenn Brod.
L’accueil du navire de Je suis le vent, Cie La Méduse / R Prestigiacomo.
Les ateliers de Jean-F Favreau, dont le très beau stage de chant Corse au château de Ligoure et notamment un déplacement – à deux reprises – au Portugal.
La découverte de l’évidence de Camille Mandleur, chanteuse praticienne de la polyphonie bulgare
Le Week-end des 5 et 6 octobre, le Site de pratiques théâtrales à Lavauzelle accueille Camille Mandleur, chanteuse aux multiples talents qui officie notamment au sein du Trio Ispolin, mais encore dans des projets comme Dix Sept Saturnes.
Initiation au chant traditionnel bulgare
En chant traditionnel bulgare, les voix sont riches d’harmoniques et puissantes. Les rythmes qui sous-tendent les mélodies sont inhabituelles, les “coups de glottes” sont ludiques et impressionnants et les ornementations sont de dentelle.
Ce stage est une occasion de s’initier à ces spécificités vocales, rythmiques et d’ornementales, et d’apprendre du répertoire monodique (phrases de chauffe vocale) et polyphonique (2-3 voix). Il n’est pas nécessaire de savoir lire les partitions.
Camille Mandleur interprète le répertoire vocal traditionnel bulgare au sein de plusieurs groupes professionnels, dont le trio vocal Ispolin, Dix-sept Saturnes, et un sextet vocal dirigé par Dimitar Gougov.
Auto-didacte et passionnée, elle a cherché l’essentiel de son répertoire et de sa technique vocale auprès de chanteuses renommées en Bulgarie (toutes solistes dans le Mystère des voix bulgares et dans Eva Qvartet). Sa pédagogie est inspirée de toutes les approches dont elle-même a bénéficié et de sa jeune expérience de direction auprès du choeur amateur Chamade”
Des covoiturages peuvent s’organiser depuis Limoges et ailleurs.
Pour davantage de précisions sur l’organisation, voir la fiche d’inscription ci-dessous.
Maxime Beltran est un artiste, avec le corps pour principal instrument de partage. Il danse (La Gabachas De La Cumbia), chante (YOD-Geoffrouit Dudouit) et joue (HopHopCie), majoritairement dehors, dans la rue. Lorsqu’il est en coulisse, il s’attache au costume (Court Circuit), à l’écriture (Chante et Danse la Champagne) et à la mise en scène (lesjardins.ch).
Sylvie Dissa est plasticienne. Le recyclage et la récupération tiennent une place centrale dans sa pratique. Elle s’attelle à reconnaître la beauté cachée des déchets qui nous entourent et à faire émerger – au travers de sculptures et installations- des œuvres poétiques qui, malgré tout, jaillissent de nos poubelles bien pleines. Elle est sollicitée par des compagnies du spectacle vivant pour intervenir en tant que comédienne, marionnettiste, costumière ou musicienne : La baleine cargo, La vie est ailleurs, Les visseurs de clous, Les Dougla’s, Humains Gauches, Collectif Gonzo, L’homme debout. En 2016 elle fonde la compagnie Un œil aux portes. Au sein de cette structure, ses projets personnels voient le jour. Toujours au carrefour des arts plastiques et du spectacle vivant : Dame Dissa et moi, Cornette, La Forêt Enchantée, Peau de mille bêtes. Sylvie Dissa mène d’importants projets de médiation, seule ou en équipe. Elle s’attache à transmettre la pratique de la marionnette contemporaine et des arts plastiques auprès d’enfants, collégien.ne.s, lycéen.ne.s ou étudiant.e.s.
Tous 2 ont manigancé malgré les agendas et la cartographie. Le point de convergence, Lavauzelle, été 2024. S’accorder un temps, isoler pour laisser faire, explorer, sentir entièrement apporte une stimulation profonde. Une chance pour l’émergence d’états, de mouvements, de textes, de chants. Un moment intérieur libre pour créer, pour partager. Une semaine précieuse sur ce territoire précieux.
en partenariat avec La Boutique des idées / Pontarion, nous accueillons une “journée forêt” à Lavauzelle, qui a été en 2023 et risque prochainement d’être à nouveau la scène de coupes rases comme il s’en produit de plus en plus massivement dans la région.
Cette journée sera la dernière d’un cycle de trois jours dont vous trouverez le programme en pied de page.
Nous accueillerons à Lavauzelle :
à 16h 00 : un atelier “comprendre l’arbre par le dessin” guidé par Yohann Bit Monnot, paysagiste et dessinateur (qui a accepté de remplacer au pied levé Alain Freytet)
à 17h 30 : pour ceux qui ne participent pas à l’atelier, un affût, pour assister à une manifestation sylvestre (avec la complicité de la Cie Les écorcés / Carole Chausset)
à 19 heures : une performance “Bois Tombé” qui met en scène les conséquences de la tempête de 1999/2000 (Pascal Delétage, Shuling Liu, Asaf Bachrach)
à 20h15 : un repas dans la lumière du soir
à 21h30 : un spectacle en déambulation “Alon baré” (Léa Genet / Elsa Lacascade)
Vous trouverez ci-dessous le programme complet des journées “penser la forêt” (5-7 juillet)