« Forbidden colors studio performance« , photo – Ôtsuji Seiji
Enfants de Kinjiki est un projet de recherche et de création multidisciplinaire imaginé à l’issue d’un an de travail autour de Kinjiki, performance de Hijikata Tatsumi (1959) considérée par l’historiographie comme la première pièce de butô. Il réunit 8 artistes et chercheur.ses (danse, musique, arts plastiques, littérature).
Kinjiki crée en nous des échos, remue nos histoires familiales et nos engagements queers et féministes, avive nos désirs. Qu’émerge des corps, s’ils se mettent sincèrement à l’écoute des mémoires tapies, des hontes, des interdits, des humiliations, des échecs ?
Hijikata (en fervent lecteur de Jean Genet) nous disent que tout cela est beau et peut fleurir.
Kinjiki est né en 1959 au Japon dans les débuts bouillonnants de la performance et du happening, dans un contexte social et politique en tension. C’était provoquant, choquant, « un rejet, un crachat », une forme « tantôt blasphématoire, tantôt sacrificielle » (Odette Aslan, dans Butô(s)). Qu’est-ce qui est choquant aujourd’hui ? Qu’est-ce qui est obscène ? Si on veut remuer quelque chose dans le monde endormi, que devons-nous faire?
Direction du projet : Mickaël Crampon et Pascale Guirimand
Avec les danseurs : Pascale, Mickaël, Perrine, Bertille, Rémi, Michel, Emma, Mélanie.
Voir sur le site de L’Involontaire : http://linvolontaire.fr/
Sortie de résidence à Lavauzelle le 28 Juillet à 19 heures